L'histoire des wabbits

Il était une fois dans un pays merveilleux et fort lointain un peuple qui vivait heureux. Ce peuple, essentiellement composé de drôles de créatures jaunes aux petites ailes ridicules menait une existence épanouie et sans tracas sous la gouverne du bon roi SISETUOT. Mais un terrible soir de tempête, un sinistre étranger arriva. Profitant d’une étourderie d’un garde du château, l’individu s’infiltra jusqu’à la salle du trône et s’empara sans ménagement de la plume sacrée, symbole du pouvoir. Le peuple, aveuglé par la beauté de la plume, ne s’inquiéta pas du changement de souverain et continua de vaquer à ses occupations futiles, sans se douter que l’inconnu n’était autre que le colérique-tyrannique-cruel-maléfique-atroce-horrible-méchant-pas beau sorcier OGN.

Le sorcier, abusant de sa maléfique emprise sur l’écervelé peuple, plongea le pays dans une ère noire. C’est alors que se présenta aux portes du royaume un magnifique-gentil-courageux-merveilleux-suberbe-modeste-et-beau aventurier qui avait l’âme du sauveur, mais qui se prit les pieds sur une mini mule tondu et mourut. La situation était donc perdue. Même si quelques vieilles volailles tentaient tant bien que mal de remonter le moral des sujets, la mort ou la fuite était pour bien d’entre eux inévitable.

A des lieux de là, dans un autre royaume encore plus lointain, vivait un groupe d’aventuriers. Le groupe sanguinaire venait de renverser le pouvoir dans sa propre contrée. N’ayant plus rien à tuer, ils se mirent en quête de sensations et apprirent l’existence de ce vil sorcier. Appâtés par les promesses dropiexpiennes, les renaissançois comme on les appelait arrivèrent aux portes du château.

Par une habile manœuvre, le plus expérimenté du groupe dupa le colérique-tyrannique-cruel-maléfique-atroce-horrible-méchant-pas beau sorcier, s’empara de sa femme ETYAT, hypnotisa le peuple, et organisa la plus grande mutinerie de tous les siècles passés et à venir. Ses amis le laissèrent agir, aveuglés par sa mégalomanie, et terrifiés par son terrible-méchant-rouge-brûlant-multiple dragon.

Mais le sorcier était un sorcier, il avait en conséquence des pouvoirs comme celui de lire les pensées des gens… et de ce pouvoir, il s’en servit … et là ce fut le drame.

La colère aveugla le sorcier, il usa de ses dernières forces pour acheter un … sucre d’orge. Une fois le sucre dans son organisme, il alla vomir puis décida d’enrôler quelques volailles. Il partagea avec eux les images de ses visions, s’assura de leur fidélité en leur offrant des cadeaux somptueux, et décida de lancer un duel à l’aventurier voleur de pouvoir.

Le duel se transforma en tribunal de guerre, l’aventurier qui avait déjà pris tout ce qu’il y avait à prendre du royaume : bière, tomate, volaille, dinde, cochons, couvées, kamas, amitié, confiance, enu, eca, osa, eni, cawotte, table de chevets et autres trouva que son sac était assez plein et s’en alla en utilisant le pouvoir suprême de la « petite-croix-à-gauche-à-côté-de-ton-nom-dans-le-panneau-guilde ».

Décidant qu’il n’y aurait jamais plus adversaire à sa taille, l’aventurier était triste. Il vida son sac, trouva ses stupides amis au QI de bouftous suiveurs et les regarda avec gravité. L’heure du changement avait sonné, le petit frère de l’aventurier, Fomarida, creusa un terrier et y appela un à un les « restes » du royaume vaincu : « Asturiel », « Dourak », « Lotti », « Mapica », « Matriel », « Nengeh ».

La confrérie des Wabbits était née.